• Avec des mots d’amour, j’en suis persuadé

    Ils ont docilement, longuement expliqué,

    A des jeu' qui brûlaient le terrain d’à côté,

    Que leur présence était, plus calme souhaitée !

     

    Personne n’a bougé, surtout pas députés

    De peur que dans Marseille une loi soit votée  

    Condamnant à jamais leurs doux administrés

    Pour qui tout est permis au centre des cités.

     

    Mais attention messieurs si dans  quartier huppé

    Étincelle jaillit chez les Roms installés

    On nous dira que Rome vient d’être incendiée

    Suite à un dérapage de racisme impliqué !

     

    Pleurez à chaudes larmes au nom des libertés

    Qui nous conduisent droit vers l’inégalité

    Voulant nous faire croire à la fraternité

    D’un peuple qui se meurt  d’être crucifié !   

     

    --ooOoo--

     

    Le bonheur d’être aimé est bien égocentriste,
    Toujours penser à soi fini par être triste,
    Aussi je veux offrir aux autres mille joies…
    Même mon dernier souffle ne pas garder pour moi !

     

    --oOo--

     

    Le Hasard...!!! Tout à fait par hasard je suis tombé sur un reportage qui avait été réalisé par TV Direct 8...un portrait concernant une ancienne ministre. Tournage effectué pendant une séance d’essayage de chaussures, Roseline Bachelot déclare en direct « Avec ces chaussures j’ai l’air d’une pute ! » ; J’ai voulu la rassurer… :
    ---

     

    La ronde Roselyne se nommant Bachelot 
    A déclaré bien fort et sans aucun mélo 
    Qu’elle avait l’air c’est vrai d’une drôle de pute !
    Veniez-vous donc de prendre le pied après un rut ? 
    Non ! C’est en essayant une paire de pompes,
    Et non point en pompant une paire à tout rompre,
    Que ces mots fort osés au demeurant sincères
    N’étaient que vérité venant de vos viscères ! 
    Mais me voilà Madame pour bien vous rassurer, 
    Pour obtenir le titre dont vous vous habillez 
    Sans doute faudrait-il que borgne vous soyez !
    Mais vous vous rattrapez, la langue vous avez 
    Et vos lèvres énormes en dessinent la bouche 
    Qui fait professionnelle au coin d’un hôtel louche !
    Pourquoi avez-vous donc l’étalon refusé ?
    Pardon je me méprends, des talons vous parliez 
    Mais le reste je crois vous aurait mieux comblé, 
    Car à vieux bâtiment faut bien ravalement
    Pour le vendre au comptant à un nouvel amant. 
    Allez, je vous rassure, vous n’avez point chuté 
    Sur trottoir parcouru à longueur de nuitée 
    Car dans ce métier là que vous sous-estimez
    Faut encore en avoir qualités méritées ! 
    Moralité 
    Faut surtout jamais dire en le criant très fort
    Ce que vos amis pensent, tous d’un commun accord !

     

     

    --oOo--

     

    Le pamphlet est un art bien au-delà des mots

    Il raille les puissants en les traitant de sots

    Et clame vérités qui sans lui sont cachées

    Tout en offrant au peuple l’arme des opprimés !

    Ainsi,

    Ma bouche est muette au chevet de mes mots

     De peur d’être accusé de créer bien des maux

    Qui un jour déplairaient à des lecteurs bileux

    Qui ne voient vérité que si elle vient d’eux.

    Je voudrais liberté de ma libre expression

    Sans devoir pour cela craindre la répression ! 

     

      

    --oOo--

     

    Viv' le bac...viv' le bac...viv' le bac truqué !!!

    ---

     

    Voici nos écoliers étreints par la douleur

    D’abandonner la plage et sa douce chaleur.

    Droit devant les gamins, l’éducation est là

    Prête à vous donner leçons de tralala

    Sans connaître vraiment enseignement rigide

    Qui fait d’un petit cancre, un diplômé agile.

    Mais il est vrai hélas qu’à la place du bac

    Faudrait bien vous apprendre comment avoir du tact !

    Le savoir-vivre hélas n’est jamais enseigné,

    De peur que correction vers prof se retourner !

     

        --oOo--

     

    Les élégants rose-bonbon !

     

    Marions-les enfin ces vieux couples errants

    Ne sachant à quels seins s’adonnent leurs élans,

    A quelles fesses rondes s’adressent leurs regards

    Quand ils papotent entre eux ces mignons petits gars.

     

    Je les aime, il en faut, au risque de déplaire

    A bonnes gens sorties du fond du presbytère

    Baignant dans des idées qui ont trois fois leur âge

    Mais n’hésitant jamais à tourner petit page !

     

    Marions les enfin, j’applaudis d’une main

    Gardant l’autre il est vrai pour mieux servir demain

    A caresser madame vos appâts délicieux

    Que m’abandonnent enfin ces mariés douteux !

     

     

    --oOo--

    Ah l'amour...toujours l'amour !!!

     

    Diantre que ne soit, président des français

    Reconnu d’adultère et parjure affiché

    Avec dame de cour, à court d’identité,

    Mais s’être fait passer pour bien plus qu’elle  n’est !

    Quel est le grand théâtre qui veut bien mettre en scène Portraits de nos élus, ministres un peu obscènes

    En parlant de vertus sur lesquelles ils se penchent

    Pour en cueillir les fleurs …mandragore ils arrachent !

    Refermez le dossier, parlez-nous d’autres chose,

    Faites de beaux articles, un exemple de prose

    Afin que les journaux déclarent au matin,

    La liste des cocus mais aussi leurs catins .

     

    Quel bonheur mes amis de voir nos dirigeants

    Démissionner ensemble d’emplois extravagants,

    Et laisser places nettes dans l’Elysée stérile

    De traces de délits pour quéquettes séniles ! 

     

    ---oOo---

     

    " La Gauche, la Droite, les verts... ces partis politiques c'est comme le bon Dieu, on en parle beaucoup mais on attend toujours les preuves de leur existence  !!! "

     

    ---oOo---

     

     

    La banlieue peut s’endormir tranquille, il va pleuvoir des emplois…demain !   

     

    "Les mots sont des palabres, graines de  propagande,

    Que clament journalistes de peur qu’on ne les pende,

    S’efforçant de revendre l’illusion au grand jour

    Et désinformation comme histoire d’amour !

    Grand titre et relance sur les chaînes télé,

    Développant des phrases qui sont sans intérêt

    Pour conforter leur place sur le petit écran

    Et faire fluctuer pognon des mécréants !

    Permettez que j’en ris d’entendre la rengaine,

    Des « emplois d’avenir » créés comme une aubaine

    Pour redonner espoir à douze travailleurs,

    Alors que nous avons des millions de chômeurs !

    J’en ris et je m’étrangle de tant d’ignominie

    A voir que l’on se paye vos têtes de momies,

    Vous qui ne bougez plus continuant à croire,

    Paroles de faussaires que l’on vous force à boire !

    Allez, je vous en prie revenez-donc sur terre,

    Arrêtez de rêver, arrêtez-vous de braire,

    Il faut vous réveiller, vous n’êtes que moutons,

    Ne cessant de vous prendre pour le grand roi lion !  

     

     

     ---oOo---

     

     

    C'est sûr, on nous incite toujours à dépenser, cela va bien changer ...Alors, alors une idée m’est venue pour aider les nouveaux élus à s'inspirer de mes pamphlets …..  

     

    "Au Royaume des Fêtes nous sommes les plus forts

    N'en épargnant aucune et sans faire d'efforts.

    Avons offert des fleurs à nos chères Mamans,

    A nos Belles Mamans et à nos Grand-mamans,

    Achetez, dépensez, cassez vos tirelires

    Le monde des cadeaux souffre d'un gros délire !

    Ouvrez donc votre cœur, pour la nouvelle fête

    Faites éclater vos bourses, faut qu’elle soit parfaite,

    Pourtant c'est évident, mais je vous le répète

    Faut faire travailler la machine à Pépètes !

    J'ai donc là une idée pour faire plus de fric

    Une Fête géante, un immense déclic :

    Inventez la Saint Con, et vous serez certains,

    De vider les rayons de tous les magasins ! "

     

    ---oOo---

     

     

     

     Bon, promis après je passe à autre chose...

     mais j'ose toutefois,  un sourire d'apparence en ce  jour de tristesse:

     

     

    "Je voudrais voir un jour dans un bureau de vote 
    Comptoir de Beaujolais offert même aux dévotes
    Ce qui enfin pour tous serait la certitude 
    D’avoir augmentation des bulletins dans l’urne ! 

    Pas de publicités, pas d’affiches collées, 
    Le bouche à oreille largement suffirait 
    Et c’est la tradition de la France profonde,

    Qui serait bien élue …pour en chasser la Fronde !

     

    ---oOo---

     

    A vous Mesdames, vous qui vous préparez à voter...juste avant de mettre le bulletin dans l'urne, mettez aussi un peu de clarté dans vos yeux...pour vous y aider, je vous offre ce petit pamphlet au parfum de doux baisers :

     

    " :Votre journée est là, afin de rendre hommage
    A votre amour profond né de nombreux mirages 
    Auxquels je veux offrir le mime de mes mots
    Mais vous courez ailleurs, me prenant pour un sot !

     

    Votre gloire est la mienne, quand vos gestes d’amour 
    Se perdent au matin comme à nos premiers jours 
    Et votre corps parfait n’est point fait pour se perdre 
    Sous un voile grossier que je ne peux admettre !

    Donnez-moi s’il vous plait, plaisir à mon regard,
    Laissez-moi parcourir mais surtout pas trop tard 
    Avec mes doigts câlins vos lèvres bien trop douces, 
    Qui ne seraient voilées que par un peu de rouge !

    Et si parfois l’on dit que vous le valez bien 
    Je veux y rajouter ce qui serait un lien 
    Vers votre découverte d’un voile arraché 
    Pour en faire un drapeau du nom de Liberté ! "

    elie boissin

     

    ---oOo---

     

    Juste pour faire la poussière à vos souvenirs... :

    "...Notre,... notre  Canebière…! "

     

    Ministres chaque jour arrivent en ribambelles
    A Marseille ma ville qui fut un jour si belle
    Et a été nommée reine de la culture
    Sans en être une perle mais bien une bavure ! 
    Nous sommes marseillais produit de notre sol
    Sur lequel il est vrai on en a ras le bol,
    Obligés de raser les murs dés qu’il fait sombre
    De peur de voir sortir quelques voyous de l’ombre !

    Vous avez déclaré, nous ne sommes en guerre, 
    Et là avez raison, nous n’avons que prières
    Face aux forces armées organisées en bandes, 
    Qui distribuent des coups… faut surtout pas leur rendre !

    Allez, je vous en prie, vous qui nous gouvernez,
    Ne voyez pas plus loin que le bout de vos nez, 
    Où alors un beau soir venez seuls en ballade 
    Sans vos gardes du corps, faire une promenade 
    Sur notre Canebière dont seul le nom demeure 
    Car sa vie est partie immolant le chef-d’œuvre !

    A toi cher Marius qui portait la légende 
    Qui ne vaut même plus la corde pour la pendre 
    Sauf au bistrot du coin après trois anisettes 
    Quand les buveurs deviennent des héros d’opérettes!

    Je ne vous salue point ministres inconscients
    Bien assis sur vos trônes, vous voilà insouciants
    Ne sachant que sourire avec un air idiot 
    Mais vous le valez bien car vous êtes des sots ! 
    Vous savez vous nourrir des bravos de la foule, 
    Vous savez vous gorger à bourse qui refoule 
    De ces deniers du peuple qu’un jour vous faîtes vôtres 
    En ignorant les vies, celles qui sont les nôtres !

    Elie Boissin

     

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